Charles Aslangul ne semble pas digérer le choix du Groupe Quick de convertir 22 de ses restaurants au halal. L’élu UMP de Bry-sur-Marne s’était déjà fait remarquer lors d’une plainte à son encontre pour « dégradation de bien privé et  provocation à la discrimination et à la haine raciale », celle-ci avait d’ailleurs été rejetée.

En parallèle il bataillait sur un autre front dans lequel il était cette fois-ci à l’origine de la plainte pour discrimination concernant l’offre halal. La première avait été classée sans suite en Mars 2010 et la seconde a été reçue favorablement. Une information judiciaire a été ouverte fin Avril et un juge d’instruction a été désigné le 5 Mai 2011. Selon une dépêche de l’AFP il a déclaré :

«L’ouverture d’une information judiciaire est un peu un aboutissement. L’enjeu c’est de dénoncer une offre discriminatoire et anti-républicaine, sans stigmatiser une frange de la population. Le but ce n’est pas d’enfermer les musulmans dans la diabolisation ou d’interdire l’offre halal, mais de garantir le libre choix»

Une précision qui a toute son importance, Charles Aslangul est leader de l’association de sensibilité d’extrême droite, l’Ordre Républicain. Heureusement, la communauté musulmane ne devait pas s’émouvoir de cette décision puisque le caractère halal de la viande des Quick halal n’est pas prouvé, il faut donc s’abstenir.