A l’image de la réaction du maire de Roubaix qui avait menacé de porter plainte avant de se raviser, d’autres maires
ont fait part de leur désapprobation.

Roland Ries (PS – Strasbourg) indique dans le quotidien 20Minutes que l’initiative est « inopportune » dans une ville dont la politique « vise à la mixité« .

Michel Humbert (PCF – Fleury Mérogis) dans le Figaro : « Je vais écrire à la direction de Quick pour lui rappeler l’importance de la mixité dans l’alimentation. Je pense aussi écrire à l’Etat ».

Jacqueline Rouillon (PC – Saint Ouen) pense dans le Parisien que l’initiative de Quick est « dangereuse » et « divise les populations » et ajoute
qu’elle va « se tourner vers d’autres maires afin de réfléchir à une conciliation avec Quick ».

Claude Capillon (UMP – Rosny) : « Ce n’est pas l’idée que je me fais du mieux vivre ensemble.
On rejette une partie de la population en lui disant si vous voulez manger du non-halal vous irez ailleurs ».

Stéphane Gatignon (Europe Ecologie – Sevran) toujours dans le parisien, réagit sur le fait que « chacun doit pouvoir manger ce qu’il souhaite, or dans ces Quick on ne laisse plus le choix ».

Adeline Hazan la maire PS de Reims et la municipalité de Chelles ont un avis contraire. La maire pense que « la décision de Quick ne me pose pas de problème (…) Il n’y a pas de discrimination puisque tout le monde peut aller dans le restaurant« . Quand à la mairie de Chelles on pense que « cette histoire de Quick halal ne la concerne pas ». Quick a pris une décision économique qui ne regarde qu’elle et sur laquelle nous n’avons pas à nous exprimer ».