Plus que 72h avant que la requête du président palestinien Mahmoud Abbas, concernant la reconnaissance officielle d’un État, soit soumise à l’Organisation des Nations Unies (ONU). En coulisses l’administration américaine s’active pour convaincre ses partenaires européens de soutenir également Israël. Ceci pour éviter d’utiliser son veto au Conseil de sécurité, ce qui serait très mal perçu par une grande partie de la communauté internationale qui considère que la demande palestinienne est tout à fait légitime.

Un homme sera en première ligne de la fronde annoncée, il s’agit de Barack Obama, l’homme qui s’était illustré lors d’un discours très remarqué au Caire le 5 juin 2009 pendant lequel il avait tendu une main à la communauté musulmane. Il n’avait pas hésité à mettre en avant ses origines en indiquant que ses aïeux étaient des musulmans, le but étant de trancher radicalement avec son prédécesseur George W. Bush.

Fragilisé par une crise économique sans précédent, le président américain a mis au placard son discours et la main tendue est en train de se transformer en bras d’honneur. A la veille des élections présidentielles, il ne souhaite aucunement essuyer un revers. Il opposera donc son veto pour ne pas froisser le lobby israélien très présent aux Etats-unis et qui vote traditionnellement pour le camp démocrate.