Le jour de l’Aid-el-kebir approche à grands pas et comme chaque année les musulmans de France essayent de trouver la solution adéquate pour procéder au sacrifice d’un mouton. Suivant la situation géographique il est plus ou moins aisé de trouver un lieu d’abattage dans des normes d’hygiène et de sécurité acceptables.

A Dunkerque depuis la fermeture de l’abattoir principal en 2008, il n’est plus possible de procéder au sacrifice rituel dans de bonnes conditions. Devant la problématique la communauté urbaine avait décidé de mettre à disposition des bennes sur le parking de l’ancien abattoir pour récupérer les carcasses et les peaux des animaux sacrifiés clandestinement.

Selon la Voix du Nord, la municipalité ne souhaite pas renouveler l’opération cette année et une amende de 1500 euros est prévue pour tout contrevenant. La solution alternative consiste à faire appel à l’abattoir de Douai et la sous-préfecture précise les modalités : « Celui-ci était prêt à venir chercher les bêtes à Dunkerque en bétaillère et à ramener la viande le lendemain en camion frigorifique, pour 60 euros». Une solution qui n’a séduit personne en raison des contraintes et du coût élevé.

Devant tant de difficultés le conseil de l’Islam dunkerquois s’est résolu à inviter la communauté musulmane locale à renoncer au sacrifice.