Malgré les nombreuses concessions faites par les élèves musulmans en milieu scolaire, l’éducation nationale française persiste dans sa démarche de harcèlement. Depuis l’interdiction du voile au sein de l’établissement, les jeunes filles le retirent à l’entrée pour le remettre à la fin des cours, un grand sacrifice qui ne semble pas suffire à en croire cette nouvelle discrimination rapporté par Le Parisien.

Au lycée Edmond-Rostand Saint-Ouen-l’Aumône, Khadidja est victime de l’excès de zèle de la direction de son école qui ne souhaite pas la voir vêtue d’une jupe, elle explique: «La conseillère d’éducation m’a dit que je n’avais pas été acceptée lundi et qu’elle n’avait pas changé d’avis, que je devais rentrer chez moi et ma mère a été convoquée».

La chef d’établissement dément formellement: «Ce n’est pas exact, je n’ai aucune élève qui n’est pas acceptée en classe pour une tenue vestimentaire particulière». Alors que l’inspection académique justifie cette mise à l’écart : «Elle enlève son voile avant d’entrer dans l’établissement, mais cela fait partie de l’éducation de faire des remarques aux élèves dont la tenue est provocante, comme pour une jeune fille qui vient à l’école le ventre à l’air. Ici, c’est plutôt une tenue qui rappellerait une croyance. Cela fait aussi partie du rôle de l’Education nationale de rappeler un certain nombre de principes comme la décence, le respect des personnes, qui nécessitent une tenue correcte. C’est vraiment dans un but éducatif.»

Le plus étonnant dans cette histoire est que la jeune fille n’a apparemment nullement l’intention de porter l’affaire devant les tribunaux et envisage plutot de passer son examen du BAC en candidat libre…