Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) est décrié depuis qu’il a vu le jour en 2003, non seulement à cause de l’identité de celui qui a initié sa création (Nicolas Sarkozy) mais aussi pour son immobilisme. Ses détracteurs voit dans le CFCM une formation très politisée alors que cela devrait être une institution religieuse. Rappelons qu’elle a vocation à rédiger des fatwas pour la communauté musulmane de France. Certains de ses membres étant très proches du gouvernement actuel, ils sont soupçonnés d’être sous influence.

La composition de ce conseil doit être renouvelé lors de nouvelles élections dont les scrutins auront lieu le 5 et 19 Juin prochain. Les différentes associations musulmanes sont donc mises à contribution pour déposer la liste de leurs délégués. Et c’est là que cela se gâte puisque selon l’édition du Parisien d’aujourd’hui, dans la région Rhône-Alpes, 84% des lieux de culte ont décidé de boycotter ces élections.

Les critères de représentativité sont très fortement décriés. En effet, c’est la superficie du lieu de culte qui détermine le nombre de délégués. C’est ce qui explique en partie la mise en place de projets pour la construction de mosquées de plus en plus grande.