Lors d’une interview au site developpementdurable.com, Christophe MARIE, le directeur du Bureau de protection animale de la Fondation Bardot s’est exprimé sur l’étiquetage de la viande halal et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il utilise un ton beaucoup moins offensif que sa patronne. En effet celle-ci éprouve une haine particulièrement féroce à l’égard de la communauté musulmane, elle a d’ailleurs été condamnée à plusieurs reprises dont la dernière en 2008 pour avoir déclaré : « Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes. »

Pour appuyer son discours avec des chiffres, le directeur indique « que 60 % de la viande issue de l’abattage halal se retrouve dans le marché traditionnel. Idem pour 70 % de la viande casher. Et tout ceci sans aucune indication ». Il faut savoir que ce sont les professionnels du secteur qui sont responsables de cet état de fait et non la communauté musulmane, en effet seuls des quotas bien précis devraient être halal.

Il se félicite par ailleurs que la future charte halal de la mosquée d’Evry prévoit l’étourdissement des animaux mais fustige la communauté juive qui refuse catégoriquement cette pratique. Concernant l’étourdissement, il faut savoir que les autorités musulmanes françaises ne sont pas d’accord pour son acceptation.