Les trois grandes religions prônent sensiblement les mêmes valeurs économiques, à savoir le bien être collectif et la solidarité envers le pauvre. Le christianisme et le judaïsme ne donnent pas de notion précise de cette solidarité alors que l’Islam impose la zakat, c’est à dire le don d’une partie de sa richesse en direction des plus pauvres.

Dans la vie courante, un musulman pratiquant respectera une logique de partage des risques, ne spéculera pas et sera loyal dans les affaires. Ce principe est tout à fait compatible avec la notion de bien-être personnel à condition que le bien-être de la communauté soit au rendez-vous. C’est pour cela qu’il ne lui ai pas interdit de faire des profits. A l’échelle mondiale, il est facile d’imaginer les bienfaits d’un tel système, il n’y aurait plus besoin de multiplier les réunions internationales stériles dans le but d’aider les pays pauvres, ceux-ci bénéficieraient de crédits automatiques. Et surtout les sommes considérables actuellement investies dans des secteurs dépourvus de toute éthique (subprimes) n’auraient pas lieu d’être.

Finance islamique : origine et développement
Finance islamique : ses bienfaits dans une société