Il semblerait que le développement du marché de l’alimentation halal à une vitesse vertigineuse, a attiré les convoitises. Une prise de conscience s’est faite concernant le rôle important des désirs de la communauté musulmane pour divers services en adéquation avec leurs convictions religieuses. Les musulmans de deuxième génération sont beaucoup plus demandeurs de services en comparaison de leurs ainés.

Après les produits alimentaires, la prochaine cible sera sans aucun doute la finance, si l’on en croit les spécialistes du secteur. Selon une étude IFOP (Institut Français des Opinions Publiques) publiée en 2008, 55% des musulmans possesseurs d’un compte bancaire seraient intéressés par des produits de finance islamique.

Le dernier verrou est la fameuse TEG (taux effectif global) car celle-ci concerne le taux d’intérêt qui doit obligatoirement figurer dans un contrat de crédit à la consommation. Les choses devraient évoluer sur ce point dans les prochains mois.