Dans le quotidien l’Union, Jacques Meyer, patron de la Caisse des écoles et adjoint en charge de l’éducation, dresse un constat inquiétant selon lui sur l’évolution des habitudes alimentaires des petits écoliers rémois. En effet il semble particulièrement irrité par le fait que certains élèves ne puissent pas consommer de la viande de porc lors du déjeuner.

Sur l’agglomération de Reims ce sont désormais 1165 enfants qui ne souhaitent pas consommer du porc alors que ce phénomène était quasi-inexistant il y a une quinzaine d’années. Une évolution qui n’est pas étonnante car il est vrai qu’à cette époque de nombreuses personnes de confession musulmane ne se nourrissaient pas que de sandwichs au poisson dans les enseignes de fast-food.

On a l’impression qu’une restriction alimentaire est perçue comme une forme de délinquance par Monsieur Meyer, d’ailleurs il souhaite qu’une réflexion s’ouvre avec les membres de la Caisse des écoles. Il indique à ce sujet : « Il est temps de poser le débat sur la table même si les tribunaux ont statué depuis longtemps, Il est acté que les repas ne sont pas un service obligatoire. Si on ne voulait pas proposer d’autres plats les jours où il y a du porc, nous serions en droit de le faire mais ce n’est pas notre volonté. »

On sent un certain ressentiment de la part de cet élu, ce qui est fort regrettable quand cela concerne de jeunes enfants qui ne demandent rien d’autre que d’étudier dans la sérénité.