La Licra et SOS Racisme avaient saisi le tribunal de Paris dans une plainte visant le président du Front national (FN) Jean-Marie Le Pen en raison d’une affiche polémique. Celle-ci, diffusée en Février 2010, visait directement la population algérienne par l’intermédiaire d’une carte de la France aux couleurs du drapeau d’Algérie avec la mention « Non à l’islamisme ».

Lors de l’audience du 28 octobre, le procureur avait requis un an d’inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende. Mais le tribunal n’est pas allé dans ce sens puisqu’il a jugé que Jean-Marie Le Pen n’était « ni l’auteur de l’affiche en cause, ni le responsable des sites sur lesquels elle avait été diffusée ».

Marine Le Pen présente au tribunal a enfoncé le clou en déclarant :

« J’assume cette affiche, elle soulève le vrai débat de l’islamisme, qui est la volonté de certains groupes politico-religieux d’imposer la charia dans notre société française. La volonté de lutter contre l’islamisme me paraît être une oeuvre de salubrité publique. »

Le procureur à quant à lui dénoncé « l’assimilation trompeuse entre l’islamisme et islam ».