Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI est actuellement au coeur de l’actualité française dans l’optique de l’élection présidentielle de 2012. Les ministres des finances des pays du G20 se sont réunis à Paris sous la présidence de la France, l’occasion pour DSK de faire le tour des médias en prenant le soin d’esquiver les questions sur l’échéance électorale que son devoir de réserve lui impose de ne pas aborder.

L’homme fort du parti socialiste écraserait Nicolas Sarkozy avec 62% des voix au second tour selon un sondage TNS-Sofres pour Le Nouvel Observateur. Il est donc intéressant de se pencher sur le cas du probable président de la République française en 2012, surtout que celui-ci est très loin d’être tout à fait neutre.

Voici 2 de ses déclarations, l’une faite à la Tribune Juive et l’autre à la revue de géopolitique Passages :

« Se lever chaque matin en se demandant comment il pourra être utile à Israël »

« Je considère que tout Juif dans la diaspora, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde ne pense pas la même chose dans la Communauté juive, mais je crois que c’est nécessaire.
Car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu’un pays comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore aujourd’hui, une politique pas trop pro-arabe et ne pas essayer de l’infléchir par des individus qui pensent différemment en leur permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël. »

La communauté musulmane peut se consoler en se disant qu’au moins l’abattage rituel, qui concerne aussi bien les juifs que les musulmans, n’est pas près d’être menacé avec un président qui a de telles convictions.