Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, le président d’honneur du Front national est revenu sur ses motivations, sa carrière politique, la situation mondiale et bien évidemment l’élection présidentielle. Fidèle à lui même, il s’est posé une nouvelle fois en victime du système et nous a gratifié de propos particulièrement choquants.

Interrogé sur l’état de la France il répond :

Non, je suis réaliste. Si on analyse objectivement, il y a quelques raisons d’être pessimiste, comme l’émigration de nos élites ou la dette. Ce que nous avons fait, c’est la honte de notre génération. Nous avons vécu par l’emprunt, avec de l’argent qu’on sera incapables de rendre. Mais je suis d’un tempérament heureux, et puis je vais vous dire une chose très égoïste : il y a au moins 83 ans qu’ils n’auront pas. Mes enfants, mes petits-enfants ne peuvent pas en dire autant. Mais je ne suis pas insensible. Je ressens des solidarités concentriques. Moi, je n’aime pas le monde entier, encore que je puisse être ému par un petit nègre qui pleure ou un petit Chinois qui meurt de faim. Mais je n’éprouve aucun mépris parce que j’ai été camarade de combat de gens de races et de couleurs différentes. L’autre jour à la télévision, un Noir disait : « La race, ça n’existe pas. » Mais il y a bien quelque chose pour nommer ce qui nous différencie, non? On veut supprimer le mot de la Constitution? Alors là, ça arrête tout, parce que s’il n’y a plus de race, il n’y a plus de racisme (il rit).