Une des conséquences inattendues de la révolution qui a eu lieu en Tunisie est la restriction d’accès sur internet aux sites à caractère pornographique. Une requête que l’on doit à 3 avocats tunisiens qui ont décidé qu’il fallait mettre fin à un fléau qui touche de nombreux pays musulmans. Le taux de chômage particulièrement élevé qui sévit dans le pays n’est pas là pour arranger les choses car cela participe activement à l’émergence d’une jeunesse totalement désœuvrée qui trouve refuge dans la consultation de ce type de sites.

C’est fin mai qu’avait eu lieu le premier épisode de cette bataille juridique. En effet, le tribunal de première instance de Tunis avait ordonné à l’Agence tunisienne de l’Internet (ATI) de bloquer l’accès à tous les sites à caractère pornographique. L’ATI avait décidé de faire appel de ce jugement et le tribunal s’est prononcé une nouvelle fois ce 15 août pour confirmer sa première décision.

Reste à savoir ce qu’il en sera de l’efficacité d’une telle mesure car celle-ci peut être facilement contournée par des moyens techniques accessibles, mais saluons tout de même cette courageuse initiative.