Chaque année le mois de Ramadan est l’occasion pour les autorités chinoises de persécuter encore un peu plus la minorité musulmane des Ouïghours située dans la région du Xinjiang (nord-ouest). En temps normal leur liberté de culte est déjà extrêmement limitée mais depuis le 20 Juillet ils ont également interdiction de jeûner et de se rendre dans les mosquées pour effectuer les prières de Tarawih par exemple, ou alors de manière très limitée.

Pour arriver à ses fins, l’administration communiste locale a pour consigne d’offrir de la nourriture aux chefs de village, ce qui permet de s’assurer qu’ils ne jeûnent pas. Selon l’AFP le porte-parole du Congrès mondial ouïghour rapporte que « la Chine utilise son administration pour forcer le peuple ouïghour à manger et à rompre le jeûne ».

Le gouvernement chinois maintient la pression sur une région qui a toujours revendiqué son autonomie et qui est surtout très riche en ressources naturelles comme le pétrole ou le gaz naturel. A l’image de ce qui se passe actuellement en Birmanie, où la minorité musulmane est en danger de mort chaque jour, la communauté internationale reste totalement silencieuse.