La finance islamique dans son application doit respecter une philosophie économique liée aux valeurs de l’islam. Chaque opération effectuée doit être guidée par le concept du licite et de l’illicite, autrement dit du halal et du haram. En comparaison à une économie capitaliste, celle-ci se préoccupe uniquement de la légalité de ses opérations, on est donc très loin de l’idée de moralité prônée par l’Islam.

Quand une société capitaliste récompense uniquement les plus audacieux, une société économique islamique est en permanence à la recherche d’un équilibre entre les individus. C’est à dire qu’en pratique un acteur économique ne peut pas s’enrichir sans prendre en compte les conséquences de ses actions, comme cela pourrait être le cas lorsque des ouvriers ne sont pas payés justement ou que l’environnement n’est pas respecté.

Etonnamment il n’y a actuellement aucun pays musulman au monde qui a mis en application ce système économique de manière généralisée. Dans des pays comme l’Iran ou le Pakistan, il côtoie soit un modèle capitaliste, soit un modèle socialiste.